J'ai connaissance dune femme sentimentale, énigme de l'innocence, qui cohabite mes habitudes, longe les parois de mes allers et retours du vécu. Ce spectacle na plus rien dimprévu, je le connais bien: la mort, la fin du film (le dernier mortel). Comme le vampire face à laube, son destin forgé dans lâcre réalité du cinéma américain. Pour un instant les réalisations germaniques accueillaient Louise comme le mythe incarné de Loulou. Personne ne résistait à son charme, sa beauté: on succombait de toutes manières! Jessayais en vain de mapprocher, de laccompagner, Louise, déjà à destination. Elle me laissait souffrir dans les souvenirs, les plaintes, les soupirs et léternité. Mais lÉternité amenait la pause. Le cordage linéaire qui poursuivait les passés fuselés aux celluloïds ceux qui fondaient à lusure. Qui aspiraient à la réalité de la tragédie. La réalité n'avait plus son cachet d'antan. Derrière les rideaux, lodeur du vent nexistait même plus. La mort venait la chercher, mon amour qui survivait des peines quon lui avait fait. Aucun inutile baiser de la fin ou de la loge impériale. La mort venait me jouer «Ende» (fin des recherches?) © 1991 ronald mc gregor. Passé Futur Lettres Critiques de films Gallerie Photos objectif 62 objectif 63 objectif 64 Notes et Liens Musique Wallpapers |